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C’est le printemps à Bruxelles et on parle beaucoup de boycott académique

Photo du rédacteur: Olivier MarkowitchOlivier Markowitch

C’est le printemps à Bruxelles et on parle beaucoup de boycott académique. Les universités et les centres de recherche sont pourtant des lieux où peut s’exprimer la pensée critique et dont émanent souvent des idées en faveur du progrès social, même dans les pays dont les actions politiques ou militaires heurtent ou posent légitimement question.


Rompre les liens avec ces institutions étouffe les voix dissidentes et isole encore plus les chercheurs et universitaires qui pourraient être acteurs de changement.


L'humanité ne peut évoluer que grâce à la coopération, à l'échange d'idées et en construisant des ponts. Comment l’exclusion par boycott des universitaires, y compris celles et ceux avec lesquels nous ne sommes pas d’accord, pourrait être un signe de progrès ?


Toute innovation scientifique et toute idée nouvelle ne peuvent-elles pas faire l’objet d’une récupération politique ou d’un mauvais usage susceptibles de nous inquiéter ? Doit-on répondre à cette inquiétude par un ersatz d’inquisition ?


Il est cynique de s’appuyer sur l’éthique pour passer au crible une à une les collaborations scientifiques et tenter de faire un boycott au rabais dans l’espoir de contenter, forcément sans succès, les haineux qui hurlent.




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